1 – Présente-toi en quelques mots.
Fabrice Blondez, 42 ans, papa de 5 filles en familles recomposée, marié, professeur de musique passionné , électricien pendant plus de 15 ans. J’aime le contact avec les gens, être utile aux autres. J’adore les défis. Après un accident de vie lorsque j’étais artisan, je me suis dit que je mettrai mes compétences et cette expérience au service de ceux qui en ont besoin.
2 – Où travaillais-tu avant ?
Je travaillais pour une association en insertion professionnelle par le travail. J’étais coordinateur technique, conducteur de chantier et chargé d’affaires. Il s’agissait de chercher des chantiers pour les équipes d’ouvriers et de leur redonner une estime de soi par l’expérience professionnelle, afin de rebondir dans leur vie.
3 – Quelles sont tes missions aujourd’hui ?
Accompagner de A à Z les familles, pour qu’elles vivent à nouveau dans un logement digne et respectueux de leur projet de vie. Pour cela, il me faut évaluer les défauts des habitations, trouver les meilleurs compromis technico-financiers, chercher les entreprises partenaires, être présent dans le suivi des chantiers pour permettre la concrétisation des travaux d’amélioration énergétique et de réhabilitation de leur logement, tout en tenant compte de leurs difficultés personnelles. Il faut aussi savoir être à l’écoute des bénéficiaires pour travailler dans la confiance. Nous travaillons en équipe avec les bénévoles.
4 – Pourquoi réseau ECO HABITAT ?
En 2023, je trouve anormal que des familles vivent dans des conditions inacceptables de mal-logement sous prétexte qu’elles sont propriétaires et trop modestes pour réaliser les travaux d’entretien. Être propriétaire ne veut pas dire avoir de l’argent. Accidents de la vie, perte d’emploi, décès, maladies… ça peut arriver à tout le monde. Nous sommes là pour les aider !
J’ai adhéré tout de suite au projet réseau ECO HABITAT. Pour moi, avec mon parcours professionnel dans le bâtiment, venir en aide à des familles dans le besoin pour retrouver un confort de vie par un logement décent, chaud et sain, a été une évidence.
5 – Raconte-nous une anecdote sur toi !
Pour moi, aujourd’hui, il ne faut jamais perdre espoir. J’aimerai transmettre ça à ceux qui me côtoient. Après mon accident, je n’y croyais plus non plus. J’ai vécu certaines des difficultés des familles qu’on accompagne. Un ami m’a tendu la main sans que je ne la demande ni ne l’attende. Mon leitmotiv : «Ça va d’aller ». C’est ce que je lui répondais.
A mon tour de tendre la main à présent. Je vous le dis aussi, prenez-là, ce sera long mais « ça va d’aller ! »