Jeanne Lefèvre et son époux achètent une maison en 1996 à Pont-à-Vendin, une paisible commune du Pas-de-Calais. Depuis ses 18 ans, elle exerce son métier de coiffeuse dans un salon privé et rêve d’ouvrir un jour son propre espace à l’avant de sa maison.
En 1998, un petit garçon, Hugo, vient agrandir leur foyer. Mais en 2000, le couple se sépare. Très attachée à cette maison qui représente tant pour elle, Jeanne décide de racheter la part de son ex-mari et de continuer son chemin ici, dans ce lieu qui l’ancre.
Son rêve se concrétise enfin en 2003 : après beaucoup d’efforts, elle parvient à aménager l’avant de son habitation et ouvre son propre salon de coiffure. En 2009, la vie lui offre un second enfant, Théo. Entre sa vie de mère et son activité professionnelle, elle mène de front son quotidien avec détermination.
Mais en 2020, tout bascule. Le confinement l’empêche de maintenir son activité. Son fils aîné quitte la maison pour s’engager dans l’armée, tandis que Théo part vivre chez son père. Peu à peu, Jeanne se retrouve seule, isolée, et doit survivre avec environ 500 euros par mois grâce au RSA.
Un accident domestique vient briser ses derniers espoirs : une blessure grave à la main gauche l’oblige à cesser définitivement son activité. Elle ne parvient plus à faire face aux charges et à l’entretien de son logement.
La maison devient de plus en plus difficile à habiter. Un accompagnement social est alors mis en place. C’est ainsi que le travailleur social qui la suit la met en lien avec Réseau Eco Habitat, porteur d’un nouvel espoir pour elle et sa maison.
Il est constaté que :
MONTANT DU PROGRAMME DE TRAVAUX : 71 532,50€
Anah | 53 451 |
Anah - Prime de sortie de passoire thermique | 6 681 |
Conseil régional HDF | 1500 |
Conseil départemental Pas-de-Calais | 6 000 |
Ca de Lens-Liévin | 2 500 |
Reste à charge | 1400,5 |